TRAVAUX À L'ÉGLISE

Les travaux ont repris, cette fois à l'intérieur de  l'église.

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Fermée depuis 2 ans maintenant, une première fois en raison du chantier de réfection de la toiture puis ensuite à cause des dégâts occasionnés par la tempête de janvier 2009, notre église pourrait enfin rouvrir ses portes dans quelques mois.

Actuellement, les entreprises sont au travail pour réparer les dégâts causés à la voûte et aux tableaux du Chemin de Croix.

En effet, lorsque, le 24 janvier 2009, le vent violent a arraché la bâche qui recouvrait la charpente en cours de restauration, la pluie qui a suivi a inondé la voûte en plâtre, provoquant son effondrement en plusieurs endroits ainsi que la fragilisation de la partie restante, entraînant la fermeture de l'édifice au public pour d'évidentes raisons de sécurité. Les murs, les statues et surtout les stations du Chemin de Croix ont été victimes du ruissellement.

   

Les habitants de la commune ont ainsi été privés de leur église, obligés de s’exiler chez nos voisins de Brouchaiud, Ajat, Fossemagne, Montagnac d’Auberoche pour y célébrer les mariages, les obsèques… ou participer aux offices.

Pendant ce temps, la Commune a fait appel aux services des Monuments Historiques pour établir un devis de remise en état puis à sa compagnie d’assurance pour la prise en charge. Un accord a été trouvé pour un montant total de remboursement du GAN de 64 861 €

Un appel d’offres a été lancé, les entreprises retenues sont les suivantes :
Maçonnerie, pierre de taille : Compagnons réunis : 40 108,55 €
Charpente : Ateliers Ferignac : 24 900,50 €
Restauration des cadres bois : Sylvie Leroy : 1 030 €
Restauration des toiles : Emilie Macle : 14 217 €
Les prix sont indiqués TTC, la Commune récupère une partie de la TVA.
A ces montants, s’ajoutent les frais de maîtrise d’œuvre de l’Architecte des Monuments Historiques et de surveillance du chantier.

L’installation électrique devra être refaite en raison des modifications de reconstruction mais elle ne sera pas prise en charge n’ayant pas, à proprement parlé, souffert des intempéries.

Les maçons sont chargés de démolir la voûte, de décrépir les murs et de procéder à un nouvel enduit.

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Il a été convenu qu’il était préférable, pour des raisons architecturales (et pour un coût identique, voire légèrement inférieur), de remplacer la voûte en plâtre par un plancher en bois qui sera réalisé par les charpentiers.

Régulièrement, des réunions de chantier associant entreprises, maître d’œuvre et conseillers municipaux permettent de faire le point, de vérifier la bonne exécution des engagements et, le cas échéant, de faire face aux imprévus.

Et, bien entendu, ce type de chantier réserve toujours quelques surprises.

Ainsi, la démolition de la voûte a révélé une construction plus ancienne que prévu : plutôt du 17ème siècle que du 19ème par la nature des bois, le lattis servant de support au plâtre.
De ce fait, le plancher qui sera réalisé reprendra sans doute la forme de la voûte pour une plus grande fidélité architecturale.

 

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Tous ces éléments ainsi que le retrait du mur qui montre une élévation du bâtiment de près de 2 mètres sont les témoins d’une époque où notre église a carrément changé d’allure. Le clocher actuel a remplacé alors un simple pignon, la toiture est devenue beaucoup plus haute et pentue, sans doute couverte entièrement en lauzes.

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L’enlèvement du crépi (en fait des crépis qui se sont empilés) a aussi permis de découvrir plusieurs badigeons d’âges différents ainsi que des peintures, elles aussi typiques d’époques assez précises. C’est ainsi que l’on peut observer des « Croix de Consécration », sur le premier enduit, datant vraisemblablement du 14ème siècle puis des « litres funéraires », ces bandes, souvent noires, réalisées à l’occasion des funérailles de personnalités. Elles étaient peut-être agrémentées d’armoiries, comme c’était la coutume, mais leur état de conservation ne permet pas d’en retrouver les détails.

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L'enduit de la partie basse des murs, en ciment très dur, est certainement d'une époque beaucoup plus proche de nous, comme l'étaient les plaques de plâtre qui avaient servi à réparer la partie haute horizontale de la voûte, sans doute endommagée par les fuites d'eau entre les lauzes avant qu'elles soient remplacées par des tuiles.

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Certaines pièces de bois, très abîmées, devront être consolidées ou carrément remplacées.

Nous essaierons de constituer un document, explicatif et illustré, permettant de retracer les évolutions de ce bâtiment telles que le permet l’approche des spécialistes en charge des travaux.

 

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